Surprises
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Au bout de longues heures de marches, les deux jeunes filles sentirent
la fatigue arriver. Devant elles s'étendait une forêt sombre et très
peu accueillante. Impossible de la contourner, car on n'en voyait pas
la fin. Il régnait dans ce bois un tel silence qu'il ne semblait pas
naturel.
Prenant leur courage à deux mains, elle commencèrent la traversée. A
croire que les racines des arbres sortaient de terre pour les faire
tomber, et que les branches se mettaient à la portée de leur cheveux.
Elle
atteignirent enfin une clairière. Après les difficultés rencontrées, cette aire de repos leur sembla féérique. Un ruisseau
traversait l'espace entouré d'arbustes fleuris ou couverts de fruits
appétissants. Le doux chant du cours d'eau se mêlait à celui des
oiseaux. Au sol, l'herbe fraiche et tendre les invitait à s'étendre. Les deux jeunes filles s'extasièrent de ce si joli
spectacle et décidèrent de s'y installer, ravies de pouvoir se détendre.
Un craquement les firent
sursauter. Debout au milieu des fougères se tenait un hideux
personnage. Beaucoup plus grand que nos aventurières, sa peau au teint
terreux laissait paraitre tout un réseau de veines. Ses cheveux noirs étaient
hirsutes. Son corps massif était partiellement recouvert d'une étrange
carapace et son odeur faisait penser au cadavre d'un animal mort depuis longtemps.
Propriétaire de ce lieu, il était très mécontent de
l'intrusion, et commença à hurler en approchant.
Folles de terreur, Elyanora et Marie voulurent s'enfuir lorsqu'un
éclair de feu s'abattit sur le monstre. Il ne suffit que quelques
secondes pour que le géant tombent, terrassé. En touchant le sol, il
fut comme absorbé par la nature. Plus aucune trace de lui.
Shalom, que les deux jeunes filles avaient pris pour l'éclair, se léchait délicatement les pattes.
Reconnaissantes, elles se précipitèrent vers lui. C'est ainsi qu'elles
découvrirent ses pouvoirs magiques et son étonnante capacité de
langage. Katarine l'avait envoyé pour les aider dans la quète de
l'Istriale.
C'est Marie qui trouva le sac que le géant avait laissé. Il contenait de la nourriture, une carte de la région et un coffre étrange. Ce dernier était transparent comme du cristal mais solide comme de la roche. Étonnée par son contenu, Marie appela son amie. Allongée sur un lit de mousse, prisonnière de ce coffret, se tenait une magnifique petite créature. sa peau était pale, presque transparente et lumineuse, ses cheveux clairs et longs, ses traits délicats. Dans son dos s'étendaient deux superbes petites ailes semblables à celles des libellules. C'était une fée qui avait été faite prisonnière par le géant. Mais comment la délivrer ?
Un grand grand merci à Fossette,
qui a des insomnies, et qui a écrit la ligne directive de ce chapître.
Un vrai quatre-mains ! Ses petits lutins trouveront-ils une place dans
l'histoire d'Elyanora ? Seul l'avenir nous le dira ! :-)
Demain, comme vous le savez, c'est le 14 juillet. C'était donc quasiment obligatoire de créer un bijoux aux couleurs de notre drapeau non ? ^^
Et pour, pour terminer ce lonnnng message, je vais vous faire baver ! ;-p
Electra B. a bien voulu "troquer" avec moi. Elle a du croire que je n'irai pas cambrioler sa maison si j'avais une de ses créa chez moi. Et bien c'est loupé ! En voyant son superbe collier, j'ai réservé deux camions au lieu d'un ! ;-p
Mille mercis Electra !
En échange, la demoiselle souhaitant un savant mélange de "Jeanne" et de "Terra", "Madras" est donc arrivé chez elle. Apparemment, avec beaucoup de plaisir.
Pourquoi "Madras" me direz-vous ? Et bien parce qu'une des perles diffuse un parfum d'épices. Gourmande que je suis !